Apprenez-en sur vous-même en mesurant votre intelligence émotionnelle !

L’intelligence ou les intelligences ? Contrairement à nos croyances habituelles de pensées évoquant l’intelligence cognitive comme étant le seul type d’intelligence, il existe plusieurs intelligences. Nous savons aujourd’hui que les émotions influent sur la cognition, et que la cognition influe sur les émotions : d’où l’intérêt de pouvoir définir l’intelligence émotionnelle.

Qu’est-ce que l’Intelligence Emotionnelle (IE) ? L’intelligence émotionnelle représente un ensemble de compétences émotionnelles qui vont permettre d’identifier, d’exprimer, de comprendre, de réguler et d’utiliser ses émotions ainsi que celles des autres. L’IE est basée sur le « modèle tripartite », expliquant qu’il existe 3 étapes de développement de notre intelligence émotionnelle, dont voici une illustration :

1. Connaissance : représente les savoirs que nous pouvons avoir sur nos compétences émotionnelles à exemple : lorsque je stresse, je sais qu’il existe des techniques pour gérer mon anxiété comme la respiration lente contrôlée 

2. Habileté: représente la capacité que nous pouvons avoir à appliquer ces connaissances lorsqu’une émotion nous parvient à exemple : j’utilise la respiration lente contrôlée lorsque je stresse 

3. Trait: capacité à utiliser nos connaissances au quotidien. Ce n’est plus seulement une connaissance ou une habileté, mais ces capacités font presque partie de notre personnalité à exemple : j’utilise automatiquement la respiration lente contrôlée

L’objectif serait donc de pouvoir devenir « expert de soi-même » en atteignant le stade 3 de l’intelligence émotionnelle, donc de développer celle-ci.

A quoi sert l’IE ? Les individus ayant une intelligence émotionnelle développée seraient en meilleure santé mentale et physique, jouiraient de relations sociales plus satisfaisantes ainsi qu’une plus grande réussite professionnelle. Selon Sylvain Larborde, maître de conférence en psychologie, l’intelligence émotionnelle servirait de bouclier contre le stress.

Peut-on développer notre IE ? Daniel Goleman, docteur en psychologie, fut un des premiers à s’intéresser à l’intelligence émotionnelle. Dans son livre[1], il explique notamment comment notre société actuelle favorise le développement de l’intelligence cognitive. Lorsque que nous apprenions en classe, le contenu des cours avaient pour objectif de développer notre intelligence, notre cognition. Aujourd’hui, nous savons qu’il est aussi possible d’apprendre à accepter ses émotions et celles des autres pour développer un nouveau type d’intelligence : l’intelligence l’émotionnelle.

En effet, nous disposons d’une « plasticité cérébrale ». Cela signifie que notre cerveau est malléable : nos neurones sont capables de se modifier et se remodeler tout au long de notre vie. Comme chez un sportif, nous pourrions imaginer pouvoir muscler notre cerveau émotionnel pour développer notre intelligence émotionnelle.  

Pourquoi mesurer l’IE ? Anciennement appelé Quotient Emotionnel (QE) en comparaison au Quotient Intellectuel (QI), Daniel Goleman disait : « décrocher un job avec votre QI, progresser dans la hiérarchie avec votre QE ». Gagner de la confiance en soi ; réussir à s’adapter en situation professionnelle ; comprendre l’émotion de l’autre ; savoir gérer les conflits ; en tant que manager parvenir à formuler ses émotions auprès de son équipe ou encore en tant que parent réussir à canaliser sa colère par exemples sont des compétences qui nous permettent de mieux comprendre notre relation aux autres et de pouvoir s’adapter plus facilement aux situations quotidiennes.

Comment la mesurer et la travailler ?

Développer son intelligence émotionnelle permet de s’épanouir dans son environnement social. C’est pour cela qu’au sein du cabinet Réalis’Avenir, nos consultantes vous proposent un test (le TEIQue) pour la mesurer et d’y travailler si cela est nécessaire.  

[1] Goleman, D. (2014). L’Intelligence émotionnelle. J’ai lu.